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Laurent Davezies



Laurent Davezies est professeur àl’université Paris-Val-de-Marne. Il enseigne le développement territorial àl’Institut d’urbanisme de Paris, àl’université Paris I et àSciences Po Paris.






Ouvrages de l'auteur(e) parus dans la collection :

  • Le Nouvel Égoïsme territorial

    mars 2015

    Montée du régionalisme, exigence d’autonomie, voire d’indépendance… On assiste aujourd’hui àune fragmentation des nations, dans les pays industriels comme dans les pays en développement. Les causes identitaires - anciennes - se combinent avec le fait - nouveau - que les régions riches ne veulent plus payer pour les régions pauvres. Plus largement, c’est le modèle de cohésion territoriale qui est remis en cause.

  • La crise qui vient

    octobre 2012

    Pour comprendre la crise qui frappe la France depuis 2008, on ne peut pas se contenter des agrégats économiques globaux. Il faut, au contraire, mener une analyse fine, àl’échelle des territoires, des bassins d’emploi, des villes. Par le passé, la France a réussi àmaintenir une certaine égalité entre régions « riches  » et « pauvres  », grâce àde coà»teux transferts financiers. Mais, avec la crise des finances publiques et sociales, cette époque s’achève. Peut-on soutenir les régions en difficulté sans freiner le développement des grandes métropoles ? Devra-t-on bientôt choisir entre l’égalité territoriale et l’efficacité économique ?

  • La République et ses territoires

    janvier 2008

    Le territoire français est le lieu de tous les paradoxes : c’est dans les régions les plus riches que la pauvreté augmente le plus ; et certaines des régions les moins productives sont aussi celles où le bien-être social semble le mieux réparti. À l’écart des idées simples qui circulent aujourd’hui en boucle, Laurent Davezies explore les ressorts d’un divorce inaperçu : la séparation dans l’espace des logiques de croissance et des logiques de développement.

  • La Nouvelle critique sociale

    mai 2006

    La société française a profondément changé depuis la fin des Trente Glorieuses, mais tout se passe comme si elle ne le savait pas encore. Elle en distingue sourdement les symptômes et en éprouve les manifestations les plus douloureuses (chômage, exclusion, insécurité sociale, ségrégation territoriale, sentiment de déclassement...) Mais elle peine àse représenter clairement les causes et les ressorts de ce bouleversements. Et, faute de se comprendre elle-même, elle manque des ressources nécessaires pour retrouver le goà»t de l’avenir et se gouverner collectivement de manière efficace. D’où l’urgence de fonder une « nouvelle critique sociale  » pour donner àvoir les antagonismes qui la structurent et lui rendre la force et la capacité d’évoluer.