Michel Rocard : l’invité-phare
13h30 : David Mangin est présent au Café des Auteurs pour présenter son ouvrage La ville passante. Autour du Café et dans les couloirs de la MC2, l’effervescence se fait sentir. Le nom de Michel Rocard est sur toutes les lèvres.
L’ancien premier ministre est bien l’invité-phare de la journée. Les portes ne sont pas encore ouvertes que des dizaines de spectateurs attendent avec impatience de rentrer dans l’Auditorium.
« En tant qu’ancien député européen, ses propos vont être très intéressants  », explique Bertrand, qui se décrit comme un fervent défenseur de l’idée européenne.
Les gradins de l’Auditorium se remplissent très rapidement mais une partie des spectateurs arrivent en retard, peut-être troublés par une horaire particulière (14h ; les autres tables rondes commençant à 14h30). Michel Rocard fut détendu et parfois même joueur lorsqu’il s’est permis de reprendre un lapsus de son interlocutrice, Justine Lacroix.
Toutefois, cela n’atténue pas l’affluence des autres débats. La table ronde sur le travail, avec notamment François Dubet et François Chérèque, a fait le plein.
Beaucoup de spectateurs sont restés après ces tables rondes pour assister notamment à la controverse entre Pascal Lamy et Susan George.
Un monde sépare le directeur de l’OMC et la militante altermondialiste. D’entrée, les petites piques entre les deux invités fusent donc. Toute la salle, acquise à la cause de Susan George, rentre dans le jeu en applaudissant et en huant certaines interventions. Mais on retiendra surtout un auditorium quasiment comble pour la deuxième fois de l’après-midi et un consensus entre les M.Lamy et Mme George sur l’objectif à atteindre : il faut impérativement arriver à une démocratie mondiale.