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8 février 2018

La mondialisation des pauvres

Loin de Wall Street et de Davos
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La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles.

Depuis une trentaine d’années, les routes de l’échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd’hui la Chine, l’atelier du monde, à un « marché des pauvres » fort de quatre milliards de consommateurs, en Algérie, au Nigeria ou en Côte d’Ivoire. Pour apercevoir ces nouvelles « Routes de la Soie », il faut se détacher d’une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s’inventent des pratiques globales qui bouleversent l’économie du monde. On découvre alors une « autre mondialisation », vue d’en bas, du point de vue des acteurs qui la font.


Armelle Choplin est maîtresse de conférences en géographie à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée, en accueil à l’Institut de Recherche pour le Développement. Elle a publié Nouakchott, au carrefour de la Mauritanie et du monde (Karthala, 2009) et The Inconspicuous spaces of Globalization (Articulo, 2015 avec Olivier Pliez).

Olivier Pliez est géographe, directeur de recherche au CNRS (UMR LISST, Toulouse). Il a publié Les Cités du désert. Des villes sahariennes aux saharatowns (PUM-IRD, 2011) et Migrations entre les deux rives du Sahara (Autrepart, 2006, avec Sylvie Bredeloup).





Armelle Choplin et Olivier Pliez, La mondialisation des pauvres. Loin de Wall Street et de Davos, La République des idées / Seuil, Paris, 08/02/2018.

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